DÉCRYPTAGE – Le tourisme de l’humanitaire a le vent en poupe. Mais malgré les meilleures intentions au monde, les actions peuvent avoir un effet dévastateur. Le bon cœur ne suffit pas toujours.
Héritier lointain du Grand Tour, le « volontourisme » (contraction de volontariat et de tourisme) tente de plus en plus de voyageurs en quête de sens. Si la pandémie a ralenti leurs départs, elle en a conforté l’envie. Le touriste rejette son étiquette « touriste », veut s’impliquer et avoir un impact positif là où il passe. « Si l’on exclut ces deux dernières années, il y a d’un côté, le tourisme de masse qui continue de se développer à grande vitesse, notamment avec l’industrie de la croisière ; et, de l’autre, une contestation s’élève de la part de ces mêmes touristes refusant d’être de simples consommateurs de lieux touristiques, avance Clara Malbos, doctorante en anthropologie au laboratoire du CESSMA (Université de Paris). Cela s’inscrit dans les différents mouvements de préservation de l’environnement et de consomm-acteurs que l’on retrouve de plus en plus dans les pratiques de consommation en France. »
Découverte du monde
Floriane Martinez, 26 ans, est fraîchement rentrée d’Équateur où…