Édimbourg, Manchester, Venise, Thaïlande… Villes et pays veulent instaurer de nouveaux droits d’entrée pour les visiter. À la clef, des objectifs variés, entre préservation des ressources locales et lutte contre le tourisme de masse. Décryptage d’un phénomène.
Elles émaillent nos voyages, sans qu’on leur prête toujours attention. Pourtant, cumulées, elles constituent une note non négligeable dans le budget, s’élevant parfois à plusieurs dizaines d’euros par personne. En 2023, les taxes touristiques vont encore se multiplier, alourdir la facture d’hôtel, s’imposer pour franchir une frontière ou entrer dans une ville. Il y va de la pérennité de certaines destinations.
En Thaïlande, il faudra bientôt débourser 300 bahts (environ 8 euros) pour entrer dans le pays (en plus du visa touristique de 35 euros) si l’on vient par les airs. En Angleterre, à partir d’avril, Manchester imposera une taxe d’une livre sterling (1,15 euro) par chambre et par nuit. Les Pays-Bas ont, quant à eux, fait grimper à 26,43 euros la contribution demandée sur les billets d’avion au départ de leur territoire.
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À l’heure de la vie chère et du boom des prix de l’énergie, les destinations auraient-elles trouvé dans la taxation un moyen de faire face ? « Nous en parlons davantage…