L’audace de la Belle Époque de l’écrivain s’anime à la Villa du temps retrouvé, dans la station balnéaire qui a nourri son œuvre.
Cabourg n’est pas une ville. C’est une invention de Proust. Un lieu imaginaire qui s’appelle Balbec. L’auteur de la Recherche hante encore l’univers de la côte normande qui a nourri son œuvre. Cabourg cultive son lien et le transcende même. « Sans être un acteur de cinéma, un chanteur pop ou même un joueur de foot, Marcel Proust, cette star de la littérature, stimule le voyage. Les gens sont prêts à faire des milliers de kilomètres pour venir sur les lieux où il a vécu, a écrit, été heureux », témoigne Jean-Paul Henriet, ancien maire de Cabourg sur le blog Proustonomics.
À 2 h 30 de Paris, près des vagues et des mouettes, la vision des cavaliers qu’on aperçoit trotter à la lisière de la mer et du sable enchante autant que la présence diffuse de l’écrivain, témoigne Jérôme Clément, président d’honneur de la Villa du temps retrouvé.
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