RÉCIT – Avec un changement historique à sa tête, l’association veut insuffler une dynamique innovante et écoresponsable à ses 580 hôtels et restaurants, tous indépendants, répartis dans 65 pays.
Envoyé spécial à Venise
Dans l’éblouissante Fenice de Venise se tient, en ce gris lundi de novembre, le congrès annuel des Relais & Châteaux. « La tradition, ce n’est pas le culte des cendres, c’est la préservation du feu ! », s’exclame une voix municipale de la Sérénissime, en ouvrant cette grand-messe de l’hospitalité de luxe qui réunissait jusqu’à hier 580 hôteliers et restaurateurs, tous indépendants et membres de l’association qui fêtera ses 70 ans en 2024.
La citation, attribuée à Gustav Mahler ou Jean Jaurès, laisse songeur car elle se réfère au dernier incendie puis à la renaissance de cette éclatante salle de théâtre de style rococo revisité au XIX siècle. Il n’y a pas péril en la demeure, chez Relais & Châteaux. Mais un besoin urgent de se renouveler : c’est jour d’élection. On sait que les têtes vont changer. Et l’on se demande : que reste-t-il de cet art de vivre à la française presque sept décennies après sa création ? L’annonce de la nouvelle présidence…