BANC D’ESSAI – Fairmoove, GreenGo, We Go GreenR… Ces nouveaux acteurs veulent offrir une alternative durable et responsable à Booking ou Airbnb. Mais derrière les promesses se cachent des réalités contrastées.
Partir non sans polluer, mais en polluant moins : voilà l’équation que le secteur du tourisme tente de résoudre. En France, les voyages étaient responsables de 11 % des émissions de gaz à effet de serre avant la pandémie, selon les chiffres de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Premiers mis en cause, les transports (77 %), et notamment l’avion. Juste derrière, l’hébergement serait à l’origine de 7 % des rejets de CO2, surtout en raison du chauffage (et de la climatisation), du petit déjeuner et de la blanchisserie.
Pour tenter d’alléger son ardoise carbone, l’hébergement touristique a amorcé son examen de conscience, à commencer par le classement hôtelier d’Atout France. Depuis le 1er avril, les établissements étoilés sont tenus de respecter 13 critères environnementaux, contre seulement 3 jusqu’ici. Mais de nouveaux acteurs veulent aller plus loin et renverser la table, pariant sur la bonne volonté des Français, dont 44 % consentiraient à payer plus…