GUIDE – Du Centre de Création Contemporaine Olivier Debré au Musée des beaux-arts, sans oublier des œuvres de street art, la capitale tourangelle affirme son positionnement arty.
Tours additionne les styles. Dans les quartiers de Saint-Martin (la collégiale) et de Saint-Gatien (la cathédrale), on trouve des venelles pavées et des places aux maisons à pan de bois. Se glissent dans cet urbanisme médiéval des hôtels particuliers que la pierre de tuffeau rend si pâles et à qui jadis Balzac a donné quelques couleurs, en y promenant Le Curé de Tours. Sur de longues rues droites et animées, les terrasses des bars et restaurants débordent en toute saison. La rue Colbert est la plus célèbre et sans aucun doute, nuitamment la plus fréquentée.
Mais la ville ne se résume pas à cette carte postale. Les quartiers reconstruits après les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, en bord de Loire, forment une sorte de damier à l’américaine, où parfois l’âme fait défaut. La ville est agréable à parcourir à pied. À vélo, c’est une autre histoire. Aucune piste cyclable, à deux ou trois exceptions près, n’est sécurisée. Juste un trait sur le bitume. Et dans les vieux quartiers, on…