ENQUÊTE – Les professionnels du secteur multiplient les initiatives pour tenter de réguler l’hypertourisme. Si certains n’y voient que des mesures coercitives, les Français semblent accepter ces nouvelles règles.
La file d’attente ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Du moins dans le voyage. Depuis que les professionnels du secteur considèrent la question du surtourisme comme un problème de mauvaise répartition des flux, les jauges, taxes et autres réservations, payantes ou non, se multiplient. Il y va de la protection des sites comme du confort des visiteurs, arguent ses défenseurs, soutenus par la logique de distanciation imposée par la pandémie de Covid-19, vivier de nouvelles règles présentées comme des leviers de relance. N’en déplaisent à ceux qui n’y voient que des mesures coercitives, entraves à la liberté d’aller et de venir, contraires à la nature spontanée du voyage, au plaisir de la spontanéité.
« Quand j’ai repris le site, en 2005, les gens pouvaient attendre jusqu’à trois heures avant d’entrer ! », se souvient Lætitia de Menibus, PDG de la société d’exploitations spéléologiques de Padirac (Lot), 530.000 visiteurs en 2019, un record depuis son ouverture officielle en…