LA VÉRIFICATION – Considéré comme le moyen de transport collectif le moins polluant, le train génère néanmoins des nuisances dues à la construction et à l’entretien des voies. Des données non prises en compte dans le calcul des émissions de CO² d’un trajet.
Alors que les voyageurs se soucient de plus en plus de leur empreinte carbone, les compagnies ferroviaires font de l’écologie un argument de vente. Voyager en TGV, «c’est 26 fois moins de CO² émis qu’en voiture thermique et 65 fois moins qu’en avion», clament depuis quelques années les publicités de la SNCF. Une manière de détourner les voyageurs de la route et des airs, que ce soit pour les déplacements professionnels ou de loisirs, en France ou en Europe. Si le train se targue de toutes les vertus écologiques, est-il pour autant blanc comme neige ?