Le gouvernement italien a pour objectif de vendre la société d’État ITA Airways, le successeur d’Alitalia, d’ici la fin juin.
Le gouvernement italien a pour objectif de vendre la compagnie aérienne publique ITA Airways d’ici la fin du mois de juin, après une date limite de dépôt des offres fermes fixée au 23 mai, a déclaré mardi le ministre de l’économie Daniele Franco. En vertu d’un décret gouvernemental, Rome prévoit de privatiser l’ITA par une vente directe tout en conservant une participation minoritaire et non-contrôlante dans une première étape.
En vertu d’un accord avec l’Union européenne, Rome peut injecter jusqu’à 1,35 milliard d’euros dans l’ ITA d’ici 2023. Un accord de privatisation réduirait potentiellement le soutien financier accordé par l’État, limitant les coûts pour les contribuables italiens.
Selon la presse italienne, le ministre de l’Economie Franco a confirmé l’identité des trois soumissionnaires intéressés par ITA Airways : Delta et Air France-KLM, avec le soutien du fonds américain Certares ; MSC, qui s’est associée au groupe aérien allemand Lufthansa ; et Indigo Partners, investisseur dans les transporteurs à bas prix, qui détient des intérêts dans les compagnies aériennes Frontier, Volaris et Wizz.
ITA : 74 destinations d’ici 2025
ITA a commencé ses opérations avec une flotte de 52 avions et s’attend à ce que celle-ci passe à 78 en 2022, puis à 105 avions d’ici la fin de 2025. Elle concentre ses opérations sur Rome Fiumicino (FCO) et Milan Linate (LIN) et espère en exploiter 89 routes vers 74 destinations d’ici 2025, contre 59 routes vers 44 destinations au début de ses opérations.
Au cours de ses premiers mois d’exploitation, du 15 octobre au 31 décembre 2022, ITA a enregistré un chiffre d’affaires de 86 millions d’euros (91 millions de dollars) et une perte d’EBIT de 170 millions d’euros (179 millions de dollars).
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