À l’orée de la forêt de Fontainebleau, une maison d’hôtes et d’artistes ressuscite l’hospitalité de l’auberge de campagne chère aux peintres du XIXe siècle.
Au début de la Grande Rue alignant ses petits musées, galeries et commerces de bouche, Lionel Bensemoun, ex-« baron » des nuits parisiennes, a racheté un hôtel désaffecté pour y créer La Folie Barbizon. Ce nouveau lieu hybride à la fibre écolo, abritant une guesthouse, un restaurant, une résidence d’artistes, un atelier pour les cours collectifs… a ouvert en pleine pandémie.
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En ce samedi ensoleillé, à l’heure du déjeuner, le restaurant situé au rez-de-chaussée affiche complet. Une ruche effervescente où se côtoient des artistes – qui laissent une œuvre en échange du gîte et du couvert comme le faisaient les peintres de l’École de Barbizon à l’auberge Ganne au XIXe siècle -, des familles venues se mettre au vert, des jeunes couples, des groupes d’amis…
Le feu crépite dans la grande cheminée. Les rires d’enfants résonnent. Les effluves de la cuisine parfumée de Johanna Solal flottent dans l’air. Ici même les chefs sont « curatés ». Repérés et invités à performer durant deux mois…