LA SÉLECTION DU FIGARO – Cols réservés aux cyclistes, création de sentiers VTT, parcours gravel, itinéraires panoramiques et balisés… Le vélo passe à la vitesse supérieure en montagne.
Le vélo a la cote. Plébiscité dans les villes, où il est devenu un moyen de transport banalisé, le deux-roues est désormais omniprésent dans les massifs français. Une « vélorution » qui manque cruellement de statistiques, mais se vérifie été après été de manière empirique. Il suffit en effet de jeter un œil sur l’offre mise à disposition (création de pistes et sentiers, semaines réservées aux cyclistes dans les cols traversés par le Tour de France…) pour prendre la mesure de l’échappée au sommet de la discipline. Car s’il y a toujours eu du vélo en montagne, il s’est longtemps adressé à une infime partie de la population, capable d’avaler des kilomètres de bitume en danseuse ou de jouer les têtes brûlées sur chemins escarpés en VTT.
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Ce dernier, « arrivé à la fin des années 1980, a marqué un premier tournant », indique Julien Rebuffet, directeur du syndicat national des moniteurs cyclistes français : « La discipline s’est très vite développée en montagne sur un modèle…