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la vraie histoire de Whakaari, quand le tourisme volcanique

par prconcept
décembre 22, 2022
dans Voyage & Tourisme
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Le 9 décembre 2019, une excursion sur l’île volcanique au nord de la Nouvelle-Zélande causait la mort de 22 personnes. Une tragédie que relate le documentaire Dans le piège du volcan, actuellement sur Netflix.

Le « volcan dramatique ». C’est la traduction littérale de « Te Puia o Whakaari », nom complet donné par les Maoris à White Island ou Whakaari. Un nom qui résonne singulièrement depuis la tragédie qui s’y est déroulée le 9 décembre 2019. Trois ans presque jour pour jour après cette éruption volcanique ayant fait 22 victimes et 25 blessés, Netflix diffuse le documentaire Whakaari : Dans le piège du volcan, réalisé par Rory Kennedy. Pendant 1h38, le film revient sur le drame qui a touché les 47 touristes et leurs guides sur l’île néo-zélandaise située au nord de North Island.

Ce lundi-là, plusieurs dizaines de touristes, en majorité australiens, débarquent sur l’île volcanique de 2 sur 2,4 kilomètres et se séparent en plusieurs groupes. Chacun commence à photographier ses paysages lunaires, sa fumée blanche et, surtout, le lac du cratère du volcan. Chacun remarque la forte odeur de soufre, même à travers les masques confiés par les guides. Puis, à 14h11, heure locale, l’éruption commence. Un nuage de cendres se forme et atteint rapidement les 3,7 kilomètres de hauteur. Si un groupe est déjà remonté à bord du Phénix, l’un des bateaux retournant vers North Island, 47 touristes restent bloqués sur Whakaari. Pour s’abriter, certains se nichent derrière un ensemble rocheux. D’autres plongent dans l’eau.

Le lac du cratère du volcan. AdobeStock

Au bout de quelques minutes, l’éruption cesse. Immédiatement, les organisateurs de l’excursion se mobilisent pour secourir les personnes restées sur White Island. Le Phénix, qui avait quitté Whakaari quelques minutes avant l’éruption, fait demi-tour. Trois pilotes d’hélicoptères commerciaux de North Island, remarquant le nuage de cendres, se rendent également sur place et réussissent à ramener douze survivants. Des secours prennent la direction de White Island. Les touristes épargnés mettent eux aussi la main à la pâte, en faisant parvenir aux blessés leurs vestes, des inhalateurs et des gouttes pour les yeux et en couvrant les passagers en état de choc. Au total, 23 des 47 touristes présents sur l’île sont secourus grâce à cet effort collectif. 22 perdent la vie.

Jusqu’ici, Whakaari n’était jamais entré en éruption en présence de visiteurs. Une coulée de boue en 1914 y avait tout de même causé la mort de dix ouvriers travaillant dans une mine de soufre, ensuite contrainte de fermer.

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Des alertes depuis plusieurs semaines

De nombreux signes semblaient annoncer l’éruption du 9 décembre 2019. Netflix / Photo presse

Plusieurs éléments relatifs au maintien de cette expédition posent aujourd’hui question. Les alertes concernant l’intensification de l’activité volcanique de Whakaari se sont multipliées dans les jours précédant l’éruption. Ainsi, en octobre 2019, l’institut de recherche GNS Science avait noté que la quantité de dioxyde de soufre éjectée par le volcan était à son plus haut niveau depuis 2016. Même constat pour les trémors, ces séismes volcaniques causés par des remontées de magma.

Le 18 novembre 2019, l’activité de Whakaari s’intensifiant, le niveau d’alerte volcanique était passé à 2 (sur une échelle de 1 à 5), indiquant des « troubles volcaniques modérés à élevés ». Le 24 novembre, un tremblement de terre de magnitude 5,9 avec un épicentre à seulement 10 kilomètres de Whakaari avait été enregistré. GeoNet indiquait alors que « Whakaari / White Island pourrait entrer dans une période où l’activité éruptive est plus probable que la normale. »

White Island Tours, principal organisateur des excursions à Whakaari, indiquait sur son site internet, quelques jours avant l’éruption, que le niveau d’alerte volcanique avait été relevé et qu’il y avait des risques qu’une éruption ait lieu. L’opérateur rappelait aussi que « les passagers doivent être conscients qu’il existe toujours un risque d’activité éruptive quel que soit le niveau d’alerte ». Et d’ajouter : « White Island Tours suit un plan de sécurité complet qui détermine [ses] activités sur l’île ». Un message qui n’a pas empêché l’excursion meurtrière de se tenir.

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Le volcan le plus actif de Nouvelle-Zélande

White Island est actif depuis 150.000 ans. AdobeStock

Whakaari est, en outre, le volcan le plus actif de toute la Nouvelle-Zélande. La partie émergée de l’île ne représente que 30% du volcan, qui est donc largement sous-marin. Située en pleine baie de l’Abondance, White Island a connu plusieurs éruptions ces dernières années, notamment deux en 2016, plusieurs en 2013, une en 2012… Et même une discontinue entre décembre 1975 et septembre 2000. Pourtant, nombreux sont ceux qui continuent de vouloir la fouler. L’île volcanique appartient à la famille Buttle depuis 1936 – date à laquelle l’agent de change George Raymond Buttle l’a acquise. Ses petits-fils, Andrew, Peter et James Buttle, en ont ensuite fait une attraction lucrative en l’ouvrant aux touristes. Environ 10.000 curieux la visitent chaque année.

Et pour cause : en plus d’être l’un des rares volcans aisément accessibles et ne nécessitant pas d’escalade, des légendes fascinantes entourent White Island. Selon la mythologie maorie, l’île a accueilli le chef spirituel Ngatoro-i-Rangi alors qu’il cherchait à faire l’ascension du mont Tongariro. À l’époque, une température glaciale régnait sur Whakaari. Ngatoro-i-Rangi, agonisant, aurait alors imploré ses ancêtres (ou ses sœurs, les versions diffèrent) : il avait besoin de chaleur. Entendant ses prières, ils lui envoyèrent deux démons du feu. Whakaari devint ainsi volcan.

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Les dangers du tourisme volcanique

Chaque année, de nombreux touristes cherchent le grand frisson en se rendant sur des volcans. AdobeStock

Active depuis plus de 150.000 ans, Whakaari fait donc son miel du tourisme volcanique. Cette branche du voyage d’aventure a pourtant déjà connu de nombreuses tragédies. En témoignent l’éruption en 2013 du Mayon aux Philippines, qui avait fait 5 victimes, celle en 2014 du Mont Otake au Japon, qui avait ôté la vie à 51 personnes, ou encore celle en 2019 du Stromboli en Italie, qui avait tué un touriste.

Le Dr. Amy Donovan publiait en 2018 un rapport dans la revue Royal Geographical Society s’inquiétant des risques du tourisme volcanique. Outre de potentielles éruptions, les gaz toxiques libérés par l’activité du volcan (comme le dioxyde de carbone et le dioxyde de soufre) sont nocifs en cas d’inhalation par les voyageurs.

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