Des Alpes aux Pyrénées, les stations de ski sont en ordre de bataille pour trouver des solutions en adéquation avec le réchauffement climatique et la sobriété énergétique.
Faudra-t-il supprimer la « météo des neiges » qui est à l’hiver ce que la « météo des plages » est à l’été, un rendez-vous populaire des téléspectateurs du JT ? La question peut se poser tant l’avenir du ski interroge entre réchauffement climatique et crise énergétique. La « sobriété » est désormais sur toutes les lèvres. Le président Macron y a exhorté les Français. Valeur de vie pour certains échaudés par les températures extrêmes, c’est désormais aussi un outil de gestion face à la pénurie. « Nous serons au rendez-vous de la sobriété », a martelé en septembre Alexandre Maulin, président des Domaines skiables de France (DSF), lors du 84e congrès annuel de cette chambre professionnelle regroupant 400 adhérents, dont 250 opérateurs de domaines. Tous se sont mis en ordre de bataille pour proposer des écogestes et limiter l’augmentation des prix des forfaits face à la flambée des coûts impactant le fonctionnement des remontées mécaniques.
Mais pour les stations…