Les visiteurs pourront de nouveau se rendre aux chutes d’Havasu, aux États-Unis, réputées pour la couleur de leur eau. Une réouverture bienvenue, mais qui s’opère sous de nombreuses contraintes.
Sa couleur bleu-vert, à laquelle se mêlent les teintes ocre des roches, en fait un site à part au sein du Grand Canyon, aux États-Unis. Fermées pendant trois ans à cause de la pandémie, les chutes d’Havasu vont bientôt rouvrir au grand public. À partir du 1er février, les premiers visiteurs pourront admirer cette merveille naturelle, composée de cascades faisant plus de 35 mètres de hauteur. Pour autant, l’accès au site, contrôlé par la tribu Havasupai, ne devrait pas être aussi simple qu’auparavant. En effet, celui-ci ne pourra se faire que pour des groupes avec un nombre limité de personnes.
Surtout, les règles mises en place par la réserve amérindienne se révèlent très contraignantes. Les personnes en charge d’un groupe de visiteurs doivent enregistrer toutes les demandes de permis entre la veille de l’excursion et le jour-même jusqu’à midi, auprès du Grand Canyon Caverns Inn, près de Seligman, en Arizona. Si cet enregistrement n’est pas réalisé, la réservation est annulée. Avec à la clé, aucun remboursement et aucun report organisé. Pour le mois de février, toutes les demandes peuvent être réalisées entre 8 heures et 17 heures.
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Difficile d’obtenir une réservation
Pour l’heure, seules les personnes qui avaient une réservation prévue pour après mars 2020, date de la fermeture du site, peuvent programmer une visite. Reste tout de même un espoir. «La seule façon d’obtenir une réservation pour 2023 est d’acheter (une place) sur la liste officielle des transferts [des reports de visites qui ne pourront pas être honorés – NDLR]. Ouvrez un compte sur www.havasupaireservations.com pour voir ce qui est disponible», a fait savoir la tribu sur sa page officielle Facebook.
Demeure une dernière question : pourquoi les chutes d’Havasu ont-elles été si longtemps fermées ? Avant tout, à cause des risques pour la santé des tribus amérindiennes en temps de pandémie. «Avec un accès limité aux soins de santé, la fermeture de la réserve était le meilleur moyen de garder notre communauté en sécurité et en bonne santé», a écrit la tribu sur son site Internet. D’autres problèmes ont également décalé la réouverture, comme de graves inondations en octobre 2022, qui ont rendu impraticables les sentiers de randonnée, mais aussi des problèmes rencontrés avec l’un de ses opérateurs touristiques du site. De quoi mettre à rude épreuve la patience des randonneurs les plus passionnés.
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