Stressé à l’idée de prendre l’avion ? Voici quelques conseils de professionnels pour un voyage serein.
Boire de l’alcool
Angoissé à l’idée d’embarquer pour dix heures de vol ou, au contraire, excité à la perspective de visiter le plus grand désert de sel du monde en Bolivie, vous vous accordez un petit remontant à bord ? Grossière erreur. Et pour cause : «avec l’altitude, les pressions atmosphériques et en oxygène diminuent. Par conséquent, le corps se retrouve exposé à un manque. Cela va donc laisser à l’alcool plus de place pour pénétrer dans le sang», explique au Figaro Benoît Marsan, chercheur et formateur en chimie du vin à l’Université du Québec à Montréal. Il précise : « à bord, les effets peuvent être multipliés par trois ». Et ce n’est pas tout. Dans la cabine, l’air respiré est froid et sec. Ce qui a pour conséquence de déshydrater l’organisme. Or, c’est le cas également avec l’alcool. Mauvaise idée donc !
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Opter pour du thé ou du café
L’alcool écarté, vous vous repliez donc sur un thé à la menthe ou sur un café ? Ici aussi, vous êtes dans le faux. Les deux boissons sont accusées également de déshydrater l’organisme. Or, encore une fois, à bord, l’air froid et sec est déjà coupable de déshydratation. On évite donc la double peine et on mise sur de l’eau, de l’eau ou encore de l’eau !
Voyager dans des vêtements inconfortables
Voyager en jean pour un Paris-Rome de deux heures, cela passe. Pour un Paris-New York, c’est déjà une autre histoire… Du confort avant tout ! En effet, pour ne pas s’ajouter de nouvelles contrariétés entre le décalage horaire, l’air conditionné et les sièges très serrés d’une classe éco, on opte pour une tenue 100 % confort. Au programme : des vêtements larges, type jogging ou legging, des chaussures agréables à porter ainsi qu’un pull chaud pour pallier les variations de températures et les courants d’air associés à la climatisation. Vous êtes parés pour une bonne nuit !
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Rester à son siège sans se lever
Autre erreur à ne pas commettre à bord d’un long-courrier, rester assis pendant toute la durée du vol. Interrogée dans un précédent article sur les conseils et astuces à appliquer pour être sûr de trouver le sommeil en avion, Sylvie Royant-Parola, médecin spécialiste du sommeil et présidente du Réseau Morphée préconise de bouger et de se déplacer régulièrement pour éviter les thromboses liées à l’immobilité induite par l’avion. «Dans l’idéal, il faudrait se lever pour marcher au moins une fois toutes les deux heures», suggère-t-elle.
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Prendre des somnifères
Interdits également à moins que vous ne les utilisiez en temps normal : les somnifères. Toujours selon la médecin, en plus d’immobiliser la personne et donc d’augmenter le risque de thrombose et la formation de caillots sanguins, ils risquent de «provoquer des crises de somnambulisme qui pourraient conduire à des actions inappropriées et s’avérer dangereuses pour soi et pour les autres». Elle suggère quoi qu’il arrive de demander conseil à son médecin.
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