ANALYSE – Ça y est, après des années d’attente, le studio d’animation japonais de Hayao Miyazaki, confronté à de grosses difficultés économiques, ouvre son parc ce mardi 1er novembre. Mais vaut-il le (long) détour ? Pas si sûr.
Par notre correspondant à Tokyo
Déjà décevant. Le parc Ghibli qui ouvre aujourd’hui ses portes en banlieue de Nagoya (centre du Japon) n’a pas impressionné ceux qui l’ont visité en avant-première et ont parlé au Figaro. La préfecture l’a installé pour la coquette somme de 34 milliards de yens (231 millions d’euros) sur le site de l’exposition universelle d’Aichi de 2005, délaissé depuis. Situé à 45 minutes de la gare de Nagoya, le parc se fait «en une demi-journée», raconte un visiteur. Il consiste en une série de reproductions physiques des fameuses scènes des dessins animés du studio éponyme. Le site est dépourvu de la moindre attraction.
Ceux qui cherchent ce type de sensations «peuvent les trouver ailleurs» a expliqué Goro Miyazaki, fils du «maître» Hayao Miyazaki et responsable de la construction du parc, lors de sa présentation en avant-première. Le site de réservation, uniquement en japonais, long comme un jour sans pain, a la délicatesse d’exclure les amateurs de l’étranger. «Les…