Alors que l’animal mordait et griffait les passagers d’un vol American Airlines, une passagère a tenté de s’enfuir sur le tarmac juste avant le décollage, avant d’être maîtrisée par les forces de l’ordre.
Connaissez-vous l’ailurophobie ? Pas grand-chose à voir, a priori, avec le transport aérien : il s’agit de la phobie des chats. Aux États-Unis dans l’ouest de l’État de New York, une passagère a pourtant forcé la sortie d’un avion qui s’apprêtait à décoller en raison de la présence d’une de ces mignonnes boules de poils.
À bord d’un Embraer 170 d’American Airlines reliant l’aéroport Buffalo-Niagara à celui de Chicago-O’Hare, l’animal de « soutien émotionnel », présent en cabine et donc non placé dans une cage, s’échappe dès la fin de l’embarquement des bras de sa maîtresse et se met alors à griffer et mordre les passagers, selon le site Air Journal. Ne supportant pas l’idée d’être bloquée près de deux heures avec ce chat en furie, Cynthia McKnight, 24 ans, commence à s’en prendre à l’équipage avant d’actionner la porte de secours de l’appareil, déclenchant l’ouverture du toboggan.
La jeune femme originaire de Sacramento se laisse alors glisser et s’enfuit, avant d’être maîtrisée par les forces de l’ordre, puis arrêtée par la Niagara Frontier Transportation Authority. Dans un communiqué, American Airlines indique que la passagère a été placée sur la liste interne des interdictions de vol dans l’attente d’une enquête plus approfondie. «Nous remercions les membres de notre équipe pour leur professionnalisme et leur action pour assurer la sécurité de nos clients et de nos collègues», a ajouté la compagnie, confirmé par CBS News.
Animaux dits de « soutien émotionnel »
Ce vol opéré par American Eagle le 19 avril transportait 65 passagers et quatre membres d’équipage de Buffalo-Niagara en direction de Chicago-O’Hare. Il a été annulé et les voyageurs ont été replacés dans d’autres avions.
Aux États-Unis certains animaux dits de « soutien émotionnel » peuvent être acceptés en cabine pour leur capacité à réduire le stress de leur maître. Des cochons, des perroquets, des singes, des canards, un paon et même un poney ont ainsi pu prendre l’avion en cabine aux États-Unis. En 2020, le Department of Transportation a tout de même régulé la pratique. Seuls les chiens d’aveugle sont désormais autorisés à accompagner les passagers.
Certaines compagnies continuent pourtant d’accepter certains animaux pour ne pas s’attirer les foudres d’associations militant pour la santé mentale. Mais si nos amies les bêtes réduisent le stress des uns, elles peuvent aussi créer la panique chez les autres…
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